a. La destruction de la nature par l'Homme
En effet, les Hommes s’imposent à cet endroit où la nature
semble dominante, et où les peuples s’adaptent à sa primitivité. Les Hommes
s’attaquent à cet arbre, que les Na’vis utilisent comme maison. Leurs
bombardements s’abattent sur l’arbre gigantesque, et il prend feu, alors que la
population l’habitant se retrouve coincée dans cette ambiance de guerre, face à
laquelle elle ne peut rien faire, car ses armes, qui ne sont que de simples
arcs, sont incapables de faire face aux missiles. Les Omaticayas n’ont qu’une
alternative : fuir.
Ce passage reflète la violence de l’Homme et de ses agissements immoraux envers la nature. Ils surviennent dans des avions et des hélicoptères d’une technologie très avancée, comparée à celle du peuple auquel ils s’attaquent. L’arbre maison, qui est détruit, et qui s’effondre sous la puissance militaire humaine, représente le monde naturel. Les Hommes s’y attaquent dans un but souvent marchand.
Dans Avatar, la recherche économique est imagée par la récolte de l’unobtainium, ressource présente sur Pandora, planète imaginaire sortie de la tête de James Cameron. Cette ressource, ayant une valeur inestimable, est très prisée par les Hommes qui se sont installés sur cette planète. L’unobtainium peut alors s’apparenter, dans le monde réel, au pétrole ou à l’or. L’arbre maison prend alors la place de la forêt amazonienne, détruite au profit des riches entrepreneurs, dont le seul intérêt est l’enrichissement par les puits de pétroles, ou les gisements d’or. L’unobtainium, tout comme les minerais, se trouve sous une richesse naturelle : la forêt. Le lobby technologique du film est à l’image des moyens technologiques utilisés par l’Homme pour achever cette nature qui culmine les richesses convoitées du monde terrestre. Pour arriver à déterrer ce qu’ils convoitent, les Hommes doivent détruire cette nature.
Dans cette partie du film, la nature est donc représentée
comme une victime de l’Homme et de ses actes, menés à bien grâce à une
technologie nouvelle, devant laquelle la nature est impuissante.