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Quelle image de la nature l'homme donne-t-il à travers la publicité et les médias ?
14 décembre 2010

b. Quand l'Homme s'impose à la nature

La forêt indonésienne est une forêt tropicale qui couvrait 75% du territoire indonésien. Aujourd’hui elle à perdu 50% de son étendue en 50ans : elle perd 2 millions d’hectares par an, soit  un terrain de football toutes les 15 secondes.   

Java et Sulawesi sont déjà déforestées.

 

 Greenpeace a voulu faire une campagne pour dénoncer l’utilisation d’huile de palme par Nestlé. Cette huile est issue de la destruction des forêts tropicales et de la disparition de certaines espèces animales dans la fabrication de certains produits alimentaires tel que la marque Nestlé.

 En premier, on peut y voir un homme, travaillant dans un bureau, qui détruit des feuilles de papier dans une machine. Ensuite, cet homme veut faire un « break ». Il ouvre alors un paquet de KitKat et on y aperçoit, une fois ouvert, un doigt d’Orang Outan. Celui-ci ne s’en aperçoit pas et ne voit pas le mal qu’il fait en le mangeant. Une femme de type asiatique essaye de lui faire comprendre qu’il y à un problème, mais l’homme n’y fait pas attention, et croque sauvagement dans la « barre de Kitkat ». Le sang qui se retrouve sur le clavier dénonce la mort des Orang Outans. Plus tard, on y voit tout un champ dénudé, sans arbres, et sans traces de vie.

 Dans cette publicité, l’employé de bureau, détruisant les feuilles de papiers dans une broyeuse, pourrait représenter les industriels implantés en Indonésie, qui détiennent environ 25 000 hectares de terres. Les feuilles qu’il détruit sont fabriquées à partir de bois, et peuvent donc s’apparenter à la forêt détruite au profit des plantations de palmiers à huile. Ces plantation ont pratiquement triplé : il y en avait 2.4 millions d’hectares en 2002 et en 2007, 7 millions.

 L’huile récoltée sert dans le secteur agroalimentaire (chocolat, margarines, céréales, pâtes, pizzas, confiseries, pâtisseries industrielles...), dans les cosmétiques mais aussi dans le secteur agrocarburant pour faire du diesel. Cette huile ne coûte pas très cher et sert donc à beaucoup de choses, comme à la création de barres de Kitkat !

 Cet homme, après avoir détruit « la forêt », s’attaque aux animaux, en mangeant le doigt d’Orang Outan qui se trouve dans l’emballage. Mais le fait qu’il ne s’en rende pas compte nous emmène à penser que les industriels ne réalisent pas le mal qu’ils font à la nature, ainsi qu’aux populations, animales et humaines.

  La métaphore du doigt nous conduit à penser que ce doigt représente les animaux touchés par la déforestation, dans leur ensemble. Il ne resterait plus que 7 300 Orang Outan, 400 à 500 tigres de Sumatra, 300 rhinocéros, et quelques éléphants d’Asie. Si des singes ont le malheur de s’aventurer dans les plantations, ils sont pourchassés et le plus souvent mis à mort. La mise à mort de ces animaux sans défenses est représentée par le sang qui coule sur le clavier. Le clavier peut alors se référer au côté industriel, ainsi qu’aux machines qui aident à la destruction de la forêt.

                La jeune femme asiatique, qui se trouve en face de l’homme criminel, est choquée par ses agissements, et essaye de l’interrompre dans sa sustentation. Elle représente les populations indonésiennes, victimes, tout comme les animaux, de la déforestation. Cette dernière va effectivement entraîner, au niveau de l’eau, des risques d’inondations et un manque d’eau potable pour les populations Indonésienne, car les arbres coupés créaient une protection au niveau du sol, grâce à leurs racines, ce qui empêchait l’éboulement des terrains.

 Le champ dénué de végétation et de vie que l’on voit à la suite de la « mise à mort » de l’Orang outan est le résultat d’un agissement criminel et injuste envers la nature qui n’a rien pour se défendre. Les animaux se retrouvent sans habitat, et ne savent plus où aller dans cette terre déserte. Il n’y a qu’un seul et unique arbre au milieu de cette terre devenue hostile pour les animaux, alors qu’elle leur appartient.

 

La nature à une image de victime de l’Homme qui subit sa destruction.

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